La Cour supérieure du Québec a rejeté la demande d'injonction visant à interdire les campements de manifestants sur le campus de l'Université McGill. L'administration de l'établissement souhaite demeurer neutre à ce sujet, mais pourrait demander au Service de police de la ville de Montréal (SPVM) d'intervenir afin de déloger les installations. Isabelle Richer décortique cette affaire.
La demande d’injonction avait été déposée par deux étudiants qui considéraient que les terrains de l’université constituaient un environnement hostile et dangereux.
Isabelle Richer explique que certains critères, dont l’urgence de la situation, sont essentiels à l’obtention d’une injonction de la cour.
Elle rappelle que la situation de ce campement est particulière puisque les tentes sont installées sur un terrain privé, dont l’accès est ouvert au public.