Une femme a été arrêtée pour un discours pro-Hamas à Vancouver, dit la police
Le discours a été prononcé vendredi devant la Vancouver Art Gallery. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Maggie MacPherson
Une femme de 44 ans, Charlotte Kates, a été arrêtée dans le cadre d'une enquête pour crimes haineux à la suite de propos tenus à Vancouver, vendredi, faisant l'éloge de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, a indiqué la police.
Un communiqué du service de police de Vancouver soutient que la femme a qualifié de héros
un certain nombre de groupes terroristes. Une enquête criminelle est en cours pour déterminer si ses commentaires ont violé les lois sur les crimes haineux, a précisé la police.
Le discours prononcé vendredi devant la Vancouver Art Gallery a suscité la condamnation du premier ministre David Eby, du maire de Vancouver Ken Sim et d'autres acteurs. Le communiqué de la police indique que l'enquête a été ouverte le jour du discours et que la suspecte a été libérée pendant que l'enquête se poursuit.
La vidéo du rassemblement à la galerie d'art montre une femme menant la foule en scandant Vive le 7 octobre
et qualifiant les assaillants d'héroïques et courageux
.
Dans une vidéo postée sur le Facebook de l’organisation B'nai Brith Canada, on entend Charlotte Kates dire : Il est grand temps de retirer les organisations de résistance du Liban et de la Palestine de la soi-disant liste des organisations terroristes du Canada.
Elle continue en affirmant que le Hamas, le Djihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine et le Hezbollah ne sont pas des organisations terroristes.
Ils sont nos combattants de la résistance. Ils sont nos héros. Ce sont ceux qui se sacrifient pour que nous puissions vivre, avoir une voix, lutter et combattre. Ce sont ceux dont le sang coule pour défendre l’humanité et pour défendre le monde.
M. Eby a déclaré lundi que les commentaires sur l'attaque, qui a tué environ 1200 personnes, pour la plupart des civils, étaient les plus haineux
qu'il puisse imaginer.
Charlotte Kates n’a pas répondu pour l’instant à la demande d'entrevue de CBC.
À lire aussi :
Avec les informations de La Presse canadienne