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Des travailleurs manifestent dans les rues de Sherbrooke

Une trentaine de personnes marchent. Certaines d'entre elles tiennent notamment une affiche qui porte la mention « Sous-payées, exploitées et mal logées – La pauvreté va nous tuer ».

Une trentaine de manifestants ont marché dans les rues de Sherbrooke.

Photo : Radio-Canada / André Vuillemin

Radio-Canada

Le 1er mai marque la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses. Pour l’occasion, des manifestants se sont rassemblés à midi au parc Jacques-Cartier, à Sherbrooke, pour une conférence de presse.

Une trentaine d’entre eux ont ensuite défilé dans les rues de Sherbrooke.

La manifestation était organisée par Solidarité populaire Estrie, qui regroupe de nombreux organismes et syndicats de la région.

Solidarité populaire Estrie (SPE) tient à souligner la résilience incroyable des travailleurs et travailleuses qui continuent à soutenir notre société malgré des conditions de vie de moins en moins faciles, a indiqué le regroupement dans un communiqué de presse.

Alors que l’inflation continue à gruger les salaires et que le coût de la vie augmente, il est de plus en plus difficile de vivre dignement au Québec. Non seulement de plus en plus de travailleurs et de travailleuses gagnent un salaire insuffisant, mais la crise du logement et l’insécurité alimentaire contribuent également à les maintenir en situation de précarité économique et sociale, a-t-il ajouté.

Un homme parle dans un micro devant des affiches sur lesquelles apparaissent notamment ces mentions : « Journée internationale des travailleurs et des travailleuses », « crise du logement, hausse du coût de la vie, insécurité alimentaire » et « Au Québec, 1 personne sur 2 gagne moins de 38 000 $ par année ».

Les travailleurs demandent notamment de taxer davantage la richesse et de réinvestir dans le secteur public.

Photo : Radio-Canada / Marie-Hélène Rousseau

Le groupe demande notamment de taxer davantage la richesse et de réinvestir dans le réseau public et le filet social québécois.

Pour la coordonnatrice d’Illusion-Emploi de l’Estrie, Nellie Quane-Arsenault, la situation actuelle de nombreux travailleurs constitue un non-sens.

Des travailleurs et des travailleuses travaillent à temps plein et doivent aller dans les banques alimentaires, doivent cumuler les emplois pour y arriver. On n’est plus capables. On arrive à un point de rupture et il faut qu’il se passe quelque chose.

Une citation de Nellie Quane-Arsenault, coordonnatrice d’Illusion-Emploi de l’Estrie
Un début de manifestation.

La Journée internationale des travailleurs est observée le 1er mai.

Photo : Radio-Canada / Marie-Hélène Rousseau

Pour elle, il est important de revendiquer des conditions de travail et de vie décentes au Québec.

Elle dénonce par ailleurs vivement la hausse du salaire minimum de 0,50 $ dans la province, entrée en vigueur mercredi. Qui peut vivre à 15,75 $ de l’heure en 2024? Personne. Même selon l’IRIS, les chiffres tournent autour de 22,23 $ de l’heure pour se sortir de la pauvreté et vivre dignement, martèle-t-elle.

La manifestation de mercredi devait se terminer devant l’hôtel de ville de Sherbrooke.

Avec les informations de Marie-Hélène Rousseau

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