Forcée de demeurer fermée, la chaîne London Drugs n’exclut pas une brèche de données
Le détaillant a annoncé dimanche qu'un problème opérationnel avait entraîné la fermeture de ses magasins dans l'ouest du Canada jusqu'à nouvel ordre.
Photo : La Presse canadienne / Nono Shen
Dans une mise à jour transmise mardi, la chaîne de pharmacies London Drugs déclare que ses magasins de l'Ouest canadien demeurent fermés et que l’incident en matière de cybersécurité découvert dimanche pourrait avoir compromis certaines données.
Notre enquête évalue actuellement dans quelle mesure des données ont été compromises lors de cet incident
, affirme l'entreprise par voie de communiqué.
Si notre enquête détermine que des informations personnelles ont été touchées, nous informerons les personnes concernées.
Des clients coincés
Nous reconnaissons l’impact de ces fermetures sur nos clients et nos employés dans l’ouest du pays. Nous travaillons 24 heures sur 24 pour rendre à nouveau nos magasins totalement opérationnels
, déclare Clint Mahlman, PDG de London Drugs.
L’entreprise britanno-colombienne explique qu'elle a dû couper ses lignes téléphoniques temporairement dans le cadre de son enquête interne et qu'elle compte les rétablir le plus rapidement possible.
En attendant, les clients ayant des besoins médicaux urgents peuvent se rendre sur place pour rencontrer un pharmacien et recevoir leurs médicaments sur ordonnance, précise la compagnie.
London Drugs travaille actuellement avec des experts extérieurs en cybersécurité pour remettre nos opérations en ligne de manière sûre et sécurisée
, ajoute le communiqué.
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La chaîne de pharmacies signale qu’elle fournira d'autres mises à jour dès que possible.
Le détaillant London Drugs exploite près de 80 magasins en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba, dont plus de 50 en Colombie-Britannique.
De son côté, Postes Canada a déclaré lundi que les activités de ses bureaux de poste situés dans les magasins de London Drugs étaient également touchées par ces fermetures. Les clients qui ont des colis à récupérer peuvent néanmoins se présenter au comptoir et il est possible de régler les frais postaux en argent comptant.
Avec les informations de La Presse canadienne
