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Israël va « intensifier » ses opérations au sol à Rafah

« Des troupes supplémentaires vont entrer » à Rafah, a déclaré Yoav Gallant, malgré les mises en garde.

Des réfugiés sur une camionnette qui circule entre des édifices en ruine.

Des Palestiniens qui ont fui Rafah arrivent à Khan Younès, le 15 mai 2024.

Photo : Getty Images / AFP

Faits saillants

  • Après plus d'une semaine de retard, la jetée temporaire promise par les États-Unis est finalement prête à recevoir de l'aide humanitaire au moment où les principaux points d'entrée de la bande de Gaza sont bloqués.

  • Pour détruire le Hamas, Israël est déterminé à lancer une opération terrestre d'envergure à Rafah où seraient retranchés, selon lui, les derniers bataillons de ce groupe islamiste.

  • Des milliers de civils continuent de fuir la ville de Rafah au lendemain de l'anniversaire de la Nakba, la « catastrophe » vécue par les Palestiniens lors de la création d'Israël en 1948.

  • Le bilan dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre est de 35 272 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas. L'attaque de ce groupe islamiste le 7 octobre a entraîné la mort de 1170 personnes.

  • Le ministre israélien de la Défense annonce que plus de troupes vont entrer à Rafah

    Le ministre israélien de la Défense a annoncé dans un communiqué publié jeudi que des troupes supplémentaires allaient participer aux combats au sol à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où les opérations militaires vont s'intensifier.

    Des troupes supplémentaires vont entrer à Rafah et l'activité (militaire) va s'intensifier, a déclaré mercredi Yoav Gallant lors d'une visite sur le terrain dans la zone, selon ce communiqué.

    L'armée israélienne dit mener depuis une dizaine de jours dans Rafah, quartier par quartier, des opérations ciblées au sol, accompagnées de bombardements, avec l'objectif annoncé d'y anéantir les derniers bataillons du mouvement islamiste palestinien Hamas.

    Mercredi, l'ONU a indiqué que depuis le lancement le 6 mai des premiers ordres israéliens d'évacuation, 600 000 personnes épuisées, affamées et apeurées avaient fui Rafah. Jusqu'alors, dans ce cul-de-sac adossé à la frontière égyptienne, s'entassaient quelque 1,4 million de personnes-habitants et déplacés poussés là par les combats et bombardements qui ont réduit à l'état de ruines le reste de la bande de Gaza.

    Plusieurs tunnels (utilisés par le Hamas) ont été détruits dans la zone par nos troupes et d'autres tunnels seront détruits bientôt, a assuré M. Gallant.

    Le Hamas n'est pas une organisation qui peut se réorganiser, il n'a pas de troupes en réserve, il n'a pas d'approvisionnement en stock et pas de capacité à soigner ses blessés, a assuré le ministre israélien.

    Le résultat, c'est que nous l'épuisons, a-t-il ajouté.

    Agence France-Presse

  • Plusieurs drones ont été lancés depuis le Liban vers le nord d’Israël

    L’armée israélienne a annoncé que plusieurs drones ont été lancés depuis le Liban vers le nord d’Israël mercredi matin, déclenchant des sirènes dans de nombreuses communautés.

    Selon l’armée israélienne, au moins un des drones a été abattu par la défense aérienne au-dessus de la mer.

    Avec les informations de Times of Israël et Al Jazeera

  • La bataille de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, sera décisive pour Israël. C'est ce qu'a indiqué aujourd'hui le premier ministre Benyamin Nétanyahou, en ajoutant qu'elle ne vise pas seulement les bataillons restants du Hamas, mais aussi leurs voies de ravitaillement. Mais après sept mois de conflit, des voix se font entendre en Israël pour condamner la stratégie militaire du gouvernement Nétanyahou, notamment celle de l'ancien premier ministre Ehud Olmert. Le reportage de notre correspondante Marie-Ève Bédard

  • Les pays arabes veulent des Casques bleus dans les territoires palestiniens

    Le sommet arabe a souhaité le déploiement de Casques bleus dans les territoires palestiniens occupés par Israël.

    Alarmés par la poursuite de la guerre dans la bande de Gaza avec son cortège de morts et de destructions, les dirigeants arabes ont également entériné un appel à une conférence internationale sous l'égide de l'ONU pour régler le conflit sur la base de la solution à deux États.

    Réunis à Manama, la capitale du Bahreïn, ils ont demandé dans un communiqué final le déploiement de forces internationales de protection et de maintien de la paix de l'ONU dans les territoires palestiniens occupés jusqu'à la mise en œuvre de la solution de deux États, israélien et palestinien, pour régler le conflit.

    Un tel déploiement nécessite un consensus international et l'accord d'Israël, ce qui risque, selon les spécialistes, d'être très difficile, voire impossible.

    Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou est un opposant historique à la création d'un État palestinien, que l'administration américaine et les États membres de l'Union européenne considèrent comme la seule solution à long terme du conflit.

    Sur un autre plan, les participants au sommet ont condamné les attaques contre les navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden menées par les Houthis du Yémen, se disant attachés à la liberté de navigation dans les mers de la région.

    Agence France-Presse

  • Cinq soldats israéliens tués par des tirs amis dans le nord de la bande de Gaza

    Cinq soldats israéliens ont été tués par des tirs de chars de Tsahal dans le nord de la bande de Gaza, a déclaré jeudi l'armée israélienne.

    Un tir croisé de chars du 202e bataillon a causé la mort de cinq soldats et en a blessé d'autres, a déclaré l'armée.

    Les soldats blessés ont été évacués pour être soignés et les familles ont été informées, a-t-elle ajouté.

    Les cinq soldats qui ont trouvé la mort sont quatre conscrits parachutistes et un capitaine de leur unité, avait précédemment indiqué Tsahal dans un communiqué.

    L'armée israélienne mène à nouveau des opérations terrestres dans le nord de la bande de Gaza plus de cinq mois après avoir annoncé y avoir démantelé les structures militaires du Hamas.

    Reuters

  • Armes à Israël : les républicains tentent de forcer la main à Biden

    La Chambre des représentants, dominée par les républicains, a voté jeudi une mesure largement symbolique visant à forcer le président démocrate Joe Biden à mettre fin à sa suspension d'une livraison de bombes à Israël.

    Cette suspension de la livraison d'une cargaison d'armes, composée de bombes de 2000 livres (907 kg) et de 500 livres (226 kg), a été décidée au moment où Washington, premier soutien militaire d'Israël, s'oppose à une offensive d'ampleur des troupes israéliennes à Rafah.

    La mesure votée jeudi n'a aucune chance de devenir loi. En théorie, elle empêcherait M. Biden de geler toute aide militaire à Israël approuvée par le Congrès.

    Le président et son administration doivent immédiatement faire marche arrière et se tenir aux côtés d'Israël, a déclaré Mike Johnson, chef républicain de la Chambre des représentants, dans un communiqué.

    Le vote survient au moment où le gouvernement israélien annonce une intensification des opérations militaires au sol à Rafah, ville surpeuplée du sud de la bande de Gaza, en dépit des craintes internationales pour la population.

    Pour les républicains, Joe Biden n'a pas le droit d'interférer dans la manière dont Israël mène sa campagne militaire, qui a provoqué un désastre humanitaire à Gaza, menacée de famine à grande échelle, avec 70 % des 2,4 millions d'habitants déplacés, selon l'ONU.

    Les leaders démocrates à la Chambre ont décrit l'initiative des républicains comme une combine politique cherchant à empiéter sur la capacité du président à mener sa politique étrangère.

    Mais 16 démocrates se sont joints aux républicains pour adopter la proposition de loi, défiant le chef de l'État.

    La mesure ne devrait pas passer au Sénat, dominé, lui, par les démocrates. M. Biden a de toutes manières promis d'y mettre son veto.

    La suspension de l'aide à Israël ne concerne qu'une partie du matériel militaire fourni par les États-Unis. L'exécutif américain a ainsi notifié mardi le Congrès qu'il allait procéder à une livraison d'armes pour environ un milliard de dollars.

    Agence France-Presse

  • L'Espagne refuse à un navire transportant des explosifs pour Israël le droit d'accoster dans un de ses ports

    Madrid a refusé à un navire transportant une cargaison d'armes à destination d'Israël l'autorisation d'accoster dans un port espagnol, a déclaré jeudi le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares.

    C'est la première fois que nous agissons de la sorte, car c'est la première fois que nous détectons un navire transportant une cargaison d'armes à destination d'Israël qui souhaite faire escale dans un port espagnol, a-t-il déclaré à des journalistes à Bruxelles.

    Désormais, il en sera de même pour tout navire transportant des armes à destination d'Israël et souhaitant faire escale dans un port espagnol, a-t-il ajouté.

    Le ministère des Affaires étrangères rejettera systématiquement ces escales pour une raison évidente. Le Moyen-Orient n'a pas besoin de davantage d'armes, il a besoin de plus de paix, a-t-il ajouté.

    Le ministre espagnol des Transports, Oscar Puente, a indiqué qu'il s'agissait du Marianne Danica, qui avait demandé l'autorisation de faire escale dans le port de Carthagène, dans le sud-est de l'Espagne, le 21 mai.

    Selon le quotidien El Pais, ce navire battant pavillon danois transporte quelque 27 tonnes d'explosifs depuis Chennai, en Inde, à destination de Haïfa, en Israël.

    L'Espagne, qui a interrompu ses ventes d'armes à Israël, est l'une des voix européennes les plus critiques à l'égard de l'offensive israélienne à Gaza.

    Elle tente notamment de rallier les autres capitales européennes à l'idée de la reconnaissance prochaine d'un État palestinien.

    Agence France-Presse

  • L’historien israélien Ilan Pappé interrogé par le FBI à son arrivée aux États-Unis

    L’historien israélien Ilan Pappé, auteur du livre Le nettoyage ethnique de la Palestine, a été interrogé pendant deux heures par des agents du FBI à l’aéroport de Détroit, où il venait d’arriver.

    C’est Ilan Pappé lui-même qui a raconté sur sa page Facebook son interrogatoire par le FBI. La maison d’édition française La Fabrique, qui vient de republier son ouvrage, a relayé par la suite le texte de l’historien.

    L’historien israélien a indiqué que les agents ont pris son téléphone et copié l’intégralité de son contenu durant l’interrogatoire.

    Il a également affirmé que les agents lui ont demandé s’il était un partisan du Hamas, s’il considérait les actions israéliennes à Gaza comme un génocide. Et qui étaient ses amis arabes et musulmans aux États-Unis.

    Né en Israël, Ilan Pappé fait partie des nouveaux historiens qui ont une lecture critique de l’histoire de la création de l’État d’Israël et du sionisme.

    Il a été professeur à Haïfa, en Israël, jusqu’en 2007, année où il est parti en Angleterre, où il enseigne l’histoire à l’Université d’Exeter.

    Son livre Le nettoyage ethnique de la Palestine a été publié en français en 2008.

    Il a été réédité en France après l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier.

    Avec les informations de Médiapart et la page Facebook d'Ilan Pappé

  • Le Hamas affirme que plus de 100 universitaires ont été tués dans la guerre

    Le Hamas a publié jeudi une liste de plus de 100 universitaires et chercheurs qui, selon lui, ont été tués depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza déclenchée après l'attaque du groupe islamiste palestinien sur Israël le 7 octobre.

    Nous condamnons fermement l'assassinat par l'occupant de scientifiques, d'universitaires, de professeurs d'université et de chercheurs, qui constituent un groupe prestigieux dans la société palestinienne de la bande de Gaza, déclare dans un communiqué le bureau des médias du gouvernement du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.

    Le message est clair. Leur objectif est d'éliminer complètement les scientifiques et les chercheurs.

    Une citation de Bureau des médias du gouvernement du Hamas

    Le gouvernement du Hamas a appelé les pays libres du monde et toutes les organisations liées à l'éducation et à l'enseignement supérieur dans le monde à condamner ce crime historique et à faire pression sur l'occupation pour qu'elle mette fin à la guerre génocidaire.

    Ces déclarations s'inscrivent dans un contexte de manifestations d'étudiants contre la conduite de la guerre par Israël dans des campus des États-Unis et en Europe.

    Agence France-Presse

  • Deux otages thaïlandais sont morts, selon l'armée israélienne

    L'armée israélienne a annoncé jeudi que deux Thaïlandais, employés agricoles d'un kibboutz attaqué par le Hamas le 7 octobre, étaient morts durant l'attaque des combattants palestiniens et que leurs corps avaient été emmenés dans la bande de Gaza.

    Nous avons informé les familles de deux ressortissants thaïlandais kidnappés, employés agricoles dans les plantations du kibboutz Beeri, qu'ils avaient été tués au cours de l'attaque terroriste le 7 octobre et que leurs corps sont aux mains du Hamas, a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, lors d'un point presse.

    Avec les informations de l'Agence France-Presse